L’atteinte du ménisque peut survenir dans le cadre d’une lésion méniscale traumatique ou dans le cadre d’une lésion méniscale dégénérative.
cf photo avec exemple de lésions traumatiques en fente, languette, désinsertion, et anse de seau (déchirure complète du ménisque et déplacement de ce dernier à l’origine du blocage)
cf photo avec exemple de lésion dégénérative sous forme d’usure du segment postérieur du ménisque
Ces lésions ont des traitements et des suites opératoires bien différentes.
cf photo avec exemple de lésions traumatiques en fente, languette, désinsertion, et anse de seau (déchirure complète du ménisque et déplacement de ce dernier à l’origine du blocage)
cf photo avec exemple de lésion dégénérative sous forme d’usure du segment postérieur du ménisque
Ces lésions ont des traitements et des suites opératoires bien différentes.
1/ Le ménisque traumatique.
La lésion méniscale traumatique est caractéristique du sujet jeune. Elle survient le plus souvent sur un ménisque sain à la suite d’un traumatisme à type de flexion extrême ou de torsion et également dans le cadre d’une entorse. Il en résulte une lésion méniscale à type de déchirure plus ou moins étendue pouvant entrainer un blocage du genou avec impossibilité de l’étendre complètement. Dans ce cas, le traitement nécessitera un geste chirurgical à type d’arthroscopie. En cas de méniscectomie isolée, la récupération postopératoire demande quelques semaines et permet la reprise du sport rapidement.
2/ Le ménisque dégénératif.
La lésion méniscale dégénérative survient habituellement dans une tranche d’âge supérieure, mais elle peut être rencontrée dès la trentaine. Elle touche plus souvent le ménisque interne. C’est une usure du ménisque qui se fait progressivement alors que les cartilages sont sains. Cette usure peut se révéler ou s’aggraver à la suite d’un banal faux mouvement (position accroupie prolongée par exemple. Le traitement est dans un premier temps médical avec les anti-inflammatoires la physiothérapie et les infiltrations. En cas d’échec, l’arthroscopie pourra être envisagée. Dans ce cas, la récupération post-opératoire est habituellement plus longue et demande en moyenne deux à trois mois pour être complète.
La lésion méniscale traumatique est caractéristique du sujet jeune. Elle survient le plus souvent sur un ménisque sain à la suite d’un traumatisme à type de flexion extrême ou de torsion et également dans le cadre d’une entorse. Il en résulte une lésion méniscale à type de déchirure plus ou moins étendue pouvant entrainer un blocage du genou avec impossibilité de l’étendre complètement. Dans ce cas, le traitement nécessitera un geste chirurgical à type d’arthroscopie. En cas de méniscectomie isolée, la récupération postopératoire demande quelques semaines et permet la reprise du sport rapidement.
2/ Le ménisque dégénératif.
La lésion méniscale dégénérative survient habituellement dans une tranche d’âge supérieure, mais elle peut être rencontrée dès la trentaine. Elle touche plus souvent le ménisque interne. C’est une usure du ménisque qui se fait progressivement alors que les cartilages sont sains. Cette usure peut se révéler ou s’aggraver à la suite d’un banal faux mouvement (position accroupie prolongée par exemple. Le traitement est dans un premier temps médical avec les anti-inflammatoires la physiothérapie et les infiltrations. En cas d’échec, l’arthroscopie pourra être envisagée. Dans ce cas, la récupération post-opératoire est habituellement plus longue et demande en moyenne deux à trois mois pour être complète.
Techniques Chirurgicales
Le traitement chirurgical d’une lésion méniscale repose sur la réparation méniscale ou la méniscectomie. Ces gestes sont réalisés en chirurgie ambulatoire.
La greffe méniscale est en cours d’expérimentation. Elle se pratique actuellement dans quelques centres pilotes. On utilise des allogreffes d’origine humaine pour remplacer le ménisque. Au problème technique, s’ajoutent les risques de transmission de maladies virales.
Cf photo avec un greffon méniscal et ses insertions osseuses
La greffe méniscale est en cours d’expérimentation. Elle se pratique actuellement dans quelques centres pilotes. On utilise des allogreffes d’origine humaine pour remplacer le ménisque. Au problème technique, s’ajoutent les risques de transmission de maladies virales.
Cf photo avec un greffon méniscal et ses insertions osseuses
1. La réparation méniscale
C’est la suture ou la réinsertion. Elle est réalisée dans des cas bien particuliers lorsque la lésion méniscale est d’origine traumatique chez un sujet jeune et le plus souvent, dans le cadre d’une lésion associée du ligament croisé antérieur. La suture peut être réalisée en même temps que la réparation ligamentaire.
En effet, une lésion du ménisque associée à une lésion du ligament croisé antérieur risque d’entraîner à long terme l’apparition de l’arthrose. La réparation du ménisque protège dans ce cas le genou du risque arthrogène.
La technique de réparation méniscale utilise des fils, des agrafes ou des dispositifs spéciaux, en général résorbables, qui peuvent être utilisés sous arthroscopie.
C’est la suture ou la réinsertion. Elle est réalisée dans des cas bien particuliers lorsque la lésion méniscale est d’origine traumatique chez un sujet jeune et le plus souvent, dans le cadre d’une lésion associée du ligament croisé antérieur. La suture peut être réalisée en même temps que la réparation ligamentaire.
En effet, une lésion du ménisque associée à une lésion du ligament croisé antérieur risque d’entraîner à long terme l’apparition de l’arthrose. La réparation du ménisque protège dans ce cas le genou du risque arthrogène.
La technique de réparation méniscale utilise des fils, des agrafes ou des dispositifs spéciaux, en général résorbables, qui peuvent être utilisés sous arthroscopie.
2. La méniscectomie ou ablation du ménisque
Elle consiste à enlever la partie du ménisque qui est endommagée de façon partielle et économique. Elle est faite sous arthroscopie. L’arthroscopie est une technique qui permet d’intervenir dans l’articulation du genou sans l’ouvrir. L’intervention est conduite grâce à deux ou trois points de ponction. Une fibre optique est introduite par une des incisions, dans la cavité articulaire. Elle transmet l’image à un écran vidéo par l’intermédiaire d’une caméra miniaturisée. Les instruments opératoires sont introduits par une autre incision, le genou étant gonflé par du sérum physiologique. Le ménisque est enlevé en un plusieurs fragments.
cf photo ci-dessous
Elle consiste à enlever la partie du ménisque qui est endommagée de façon partielle et économique. Elle est faite sous arthroscopie. L’arthroscopie est une technique qui permet d’intervenir dans l’articulation du genou sans l’ouvrir. L’intervention est conduite grâce à deux ou trois points de ponction. Une fibre optique est introduite par une des incisions, dans la cavité articulaire. Elle transmet l’image à un écran vidéo par l’intermédiaire d’une caméra miniaturisée. Les instruments opératoires sont introduits par une autre incision, le genou étant gonflé par du sérum physiologique. Le ménisque est enlevé en un plusieurs fragments.
cf photo ci-dessous
3. L’arthroscopiepeut être indiquée dans d’autres circonstances que l’ablation du ménisque
Ablation de corps étrangers :
suite à un traumatisme ou à une maladie, un fragment de cartilage peut se libérer dans l’articulation. On parle alors de corps étranger libre. Il est possible de l’enlever sous arthroscopie en utilisant des pinces spéciales.
Synovectomie :
la membrane qui tapisse l’articulation ou synoviale peut être le siège d’une inflammation. C’est le cas de la maladie rhumatismale. L’arthroscopie peut être indiquée pour enlever cette synoviale malade. C’est la synovectomie, elle est réalisée à l’aide d’instruments motorisés (shaver) et sans ouverture du genou.
Lésions cartilagineuses :
des lésions cartilagineuses peuvent survenir chez le sujet jeune, d’origine traumatique ou non. Quand ces lésions sont localisées, elles peuvent être traitées par des greffes de cartilage. Des carottes ostéocartilagineuses sont prélevées dans les zones non portantes pour servir à combler la perte de substance. Cette intervention donne de bons résultats mais demande une décharge de quatre à six semaines dans les suites.
Ablation de corps étrangers :
suite à un traumatisme ou à une maladie, un fragment de cartilage peut se libérer dans l’articulation. On parle alors de corps étranger libre. Il est possible de l’enlever sous arthroscopie en utilisant des pinces spéciales.
Synovectomie :
la membrane qui tapisse l’articulation ou synoviale peut être le siège d’une inflammation. C’est le cas de la maladie rhumatismale. L’arthroscopie peut être indiquée pour enlever cette synoviale malade. C’est la synovectomie, elle est réalisée à l’aide d’instruments motorisés (shaver) et sans ouverture du genou.
Lésions cartilagineuses :
des lésions cartilagineuses peuvent survenir chez le sujet jeune, d’origine traumatique ou non. Quand ces lésions sont localisées, elles peuvent être traitées par des greffes de cartilage. Des carottes ostéocartilagineuses sont prélevées dans les zones non portantes pour servir à combler la perte de substance. Cette intervention donne de bons résultats mais demande une décharge de quatre à six semaines dans les suites.